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« Mi » l’album où il se présente enfin sans maquillage

YOUNG CHANG MC – Mi

Mi n’est pas un simple album : c’est un retour à soi.
Pas un retour nostalgique. Pas une rétrospective. Mais une mise à nu — presque inconfortable — où Young Chang MC se présente sans les armures qu’on lui connaît. Ici, il ne joue pas au héros du dancehall ni au bad boy de la street. Il joue à être lui, avec toutes les fissures, les colères retenues, les loyautés blessées et les ambitions qu’on n’ose pas toujours dire à voix haute.

Une œuvre qui sonne comme une autobiographie sans livre

Chaque morceau de Mi ressemble à un chapitre dont les pages auraient été écrites à la sueur, pas à l’encre.
Le fil conducteur n’est pas un concept : c’est son intériorité brute.

On passe d’une énergie tranchante — presque nerveuse — à des instants de vulnérabilité ouverte. Les productions sont taillées comme des fragments d’un même film : rythmes nerveux, basses lourdes, mélodies courtes qui tournent en boucle comme des pensées fixes.

« Mi » signifie “Moi” — mais ce n’est pas un moi facile

L’album ne cherche jamais à enjoliver.
Young Chang MC y multiplie les zones d’ombre, les éclats de lucidité, les confrontations personnelles. Il ne raconte pas seulement son vécu : il raconte ce que ce vécu lui a laissé, et comment il tente encore de le déchiffrer.

La voix comme arme et comme aveu

Sur certains titres, sa voix claque comme une machette. Sur d’autres, elle tremble presque —sans jamais tomber dans le pathos.
Le secret de Mi, c’est cette dualité :
force ↔ fragilité,
ego ↔ confession,
certitudes ↔ doutes jamais digérés.

Un album qui ressemble plus à un autoportrait qu’à un projet

Mi n’est pas pensé pour “faire danser”, ni pour “faire pleurer”. Il est pensé pour faire comprendre. Comprendre d’où il vient, ce qu’il porte, ce qu’il protège, et ce qu’il refuse désormais de camoufler.

C’est l’album où Young Chang MC ne règle pas ses comptes :
il règle sa vérité.