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Tizzy Miller ne livre pas seulement un album, il dépose un miroir

TIZZY MILLER – Placebo

Tizzy Miller ne livre pas seulement un album : il dépose un miroir.
« PLACEBO » est cet espace où on se fait croire que tout va bien, alors que tout se tient à un fil. Dans ce projet, Tizzy joue le rôle du chimiste de l’illusion :

  • Chaque titre agit comme un effet secondaire, un traitement, un leurre.
  • Il explore ce que l’on ingère — au sens littéral ou métaphorique — pour supporter l’ordinaire : amour, succès, apparence, faux-pilliers.
  • Il met en scène la désillusion tranquille : le moment où tu prends ton comprimé, tu dis « ça ira », et pourtant la fracture se dessine.

L’univers sonore de PLACEBO mêle contrastes :

  • Des beats doux-ténus qui portent des voix qui tremblent.
  • Des refrains qui rassurent, des couplets qui questionnent.
  • Un design sonore qui semble familier — R&B, trap légère — mais qui déraille toujours dans une note, un effet, une texture.

Théme principal : le soin qui fait mal.
Tizzy traite le processus de guérison comme une opération en plusieurs phases :

  1. Le diagnostic — reconnaître le malaise.
  2. L’administration — prendre ce qu’on pense être le remède.
  3. Le réveil — réaliser que le remède était peut-être le poison.

Il ne s’agit pas uniquement de l’addiction ou de la dépendance, mais de l’acceptation de nos compromis : le faux sourire, la photo partagée, le silence feint. « PLACEBO » est un procès des mots “ça va” qu’on jette en l’air.

L’enjeu pour Tizzy :

  • se démasquer sans tout perdre,
  • montrer que la façade est l’ombre de ce qu’elle cache,
  • offrir un espace de lâcher prise — mais aussi de réveil.

« Tu crois que tu guéris, jusqu’à ce que tu réalises que c’est l’illusion qui te maintient. »