Après plusieurs titres à succès chacun de son côté, zamdane et Zikxo reviennent avec un morceau qui leur ressemble ‘’ZZ’’

Zikxo & Zamdane – Z.Z

Après plusieurs titres à succès chacun de son côté, zamdane et Zikxo reviennent avec un morceau qui leur ressemble ‘’ZZ’’.
Cette chanson vous emmène dans les labyrinthes du cerveau d’un jeune homme qui a faim de réussite.
Parti de loin, il préfère se battre pour réussir par la grande porte plutôt que de passer par des méthodes peu recommandables. Tout ce dont il rêve, c’est de pouvoir un jour, toucher les sommets comme les oiseaux qui volent dans les cieux. Il veut pouvoir oublier sa vie difficile ou très jeune, il devait aller trimer pour gagner sa pitance. Cette vie, il n’en veut plus. Il mérite aussi de connaître la belle vie, il sait que d’où il vient, quand on tombe 5 fois, il faut se relever 10 fois pour réussir.
Cette chanson est un hymne à la persévérance, au courage et à la résilience adressé aux jeunes du monde entier qui se battent au quotidien dans le but de trouver le bout du tunnel.

Z.Z
Bnadem khamej a 3shiri tmezek

Rap de rue, de vrais lauds-sa, de p’tits vendeurs de barrettes
Rap de rue, de vrais lauds-sa, de p’tits vendeurs de barrettes

Han, j’ai grandi dans un labyrinthe, comment trouver l’issue?
J’saignais beaucoup, j’ai fait un garrot avec un tissu (ouh)
J’voulais aimer d’amour, j’ai aimé par habitude
Quelques saletés sur mon cœur se transforment en moisissure
J’subis mais c’est pas ma faute, mes problèmes, une avalanche
Sur mes phalanges, y a du sang car sur mon visage, y a la mort
À dix ans, j’cherchais l’bonheur, la destination du babour
J’ai rien contre mon ange de droite mais j’ai viré à bâbord (ouh, ah)

Han, j’veux oublier ma vie d’en bas
Un jour, m’envoler avec les oiseaux
En trois mois, j’ai pris dix ans d’âge
C’est mieux qu’une peine à deux chiffres pour vente de drogue
Demain, qu’est-c’que j’vais faire de ma vie?
Khoti mojrimin jusqu’à Milano, han
Aujourd’hui, la chance me sourit
Moi qui croyais qu’l’échec m’avait mis l’anneau

Affamé, j’marche dans les eaux des piranhas
J’me ressens pas dans ces gens, 3lini ena (ena)
La vie, elle est laide, maquillée comme Rihanna (oh)
Donc j’peux pas me fier aux apparences

J’ai des p’tits, ils apprenaient à l’école, moi, à être payé
Tous mes frères, malgré leur gentillesse, ont l’visage rayé
Dans l’noir, sans lampadaire, on voulait juste un rayon
On serrait les dents quand les bourgeois riaient (riaient)

J’fume un gros bang et j’m’isole
Comme tous les miens, j’ai pas d’chance
À part mon Dieu, j’ai pas d’idole
Car la méchanceté de l’homme est épatante
Han, j’rentrais capuché tôt l’matin
Et mama s’inquiétait pour mon destin
Affamé, j’vais manger à ma faim
Avant d’prier pour un festin

J’ai des principes et des potes qui m’ont jamais laissé seul
Soigner des blessures à vie, c’est tout un métier
J’ai tous les torts, admettons, les armes, c’est pas nécessaire
Une galère vite partie, c’est trop tard pour l’arrêter
J’gratte de la place et du temps d’jeu, j’fais toujours les cent pas
Chaque jour, j’ignore mon cœur, j’me demande si j’pourrais vivre sans toi

Faut fuir si tu sens l’feu
Faut m’dire si tu t’sens mieux sans moi (brr)
J’gratte après l’orage, faites d’la place, c’est Z-Z-Z-Z (ouh, ah)
Fais péter l’son dans ta tess, tout c’que j’vis, va dans ma tess (ouh, ah)
Faut qu’j’gratte du biff vers la Grèce
Faut qu’j’offre le monde à ma nièce (si tu gagnes)
Mais pour l’instant, j’trimballe l’avenir dans l’arrêt
J’suis dans la rue, p’t-être dans l’erreur, un carreau dans les rangs
Le fourra, viens dans les ronds, les larmes couleront bras dans les bras
J’ai tellement galéré, au fond, j’m’en bats les reins
J’peux même louper l’dernier train (au fond, j’m’en bats les reins)

J’kidnapperais tout l’quartier si j’avais dix millions d’euros (ouais)
J’aurais moins d’pensées orientées vers le port du Havre (oh-oh-oh)
Pour tous les tieksons d’Europe qui charbonnent juste pour le bled
Petit frère, si tu trébuches, quoi qu’il arrive, faut s’relever
Prends des notes et tends l’oreille, dans les recoins pour pleurer
Big up Sud, le 13, 9.4, Fresnes, La Peupleraie
(Ouais, ouais, city gang, ouais, ouais)
Big up Sud, le 13, 9.4, Fresnes, La Peupleraie

J’fume un gros bang et j’m’isole
Comme tous les miens, j’ai pas d’chance
À part mon Dieu, j’ai pas d’idole
Car la méchanceté de l’homme est épatante
Han, j’rentrais capuché tôt l’matin
Et mama s’inquiétait pour mon destin
Affamé, j’vais manger à ma faim
Avant d’prier pour un festin (mmh-mmh-mmh)

J’fume un gros bang et j’m’isole
J’ai pas l’temps
Destin
Mmh-mmh-mmh
Ouais, ouais, ouais
Mmh-mmh-mmh