Accueil Musique Single KERCHAK – D Avec “D”, Kerchak ne rappe pas, il circule.Ce n’est pas une lettre, c’est une trajectoire. Une ligne de RER qui traverse le 91, le 94, le 93, LE 95, et tous ces points cardinaux du réel où l’on apprend à tenir debout avant d’apprendre à rêver. Le morceau capture le souffle brut des trajets quotidiens, cette pulsation mécanique des trains, des conversations de quai et des refrains qui naissent dans le bruit. Le son du rail Dès les premières secondes, la prod grince comme une rame qui freine sur le métal.Le beat est nerveux, percussif, saturé — un écho de tunnel.Kerchak y pose sa voix comme un graffiti sonore : sèche, déterminée, sans détour.Chaque mesure sonne comme une station ; chaque punch, comme un arrêt marqué entre deux zones tarifaires de sa réalité. Un symbole à double fond Le RER D n’est pas qu’une ligne : c’est une veine urbaine.Celle qui relie les marges au centre, les invisibles aux vitrines.Kerchak en fait une métaphore de son ascension : un aller simple vers la reconnaissance, mais sans oublier les retours obligés, les retards, les arrêts impromptus.Le “D”, c’est aussi celui de “Drill”, de “Détermination”, et de “Dégaine” — les trois carburants de son univers. Une carte sonore de l’Île-de-France Le morceau se lit comme un plan de métro à haute tension :les couplets dessinent la banlieue,les refrains claquent comme des annonces SNCF,et la fin du track donne la sensation d’un train qui s’éloigne, avec la rage encore sur le quai. “D” n’est pas qu’un single : c’est un trajet condensé en deux minutes, un ticket composté entre le bitume et la gloire.Kerchak transforme la routine de la banlieue en odyssée moderne : le RER devient micro, et chaque station devient une punchline. “Sur la ligne D, personne ne rêve — sauf ceux qui transforment le bruit des rails en hymne.” Partager : Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Facebook Cliquer pour partager sur X(ouvre dans une nouvelle fenêtre) X J’aime ça :J’aime chargement…