A deux jours d’ouvrir sa campagne en Ligue Europa, l’OM voit ses principaux dirigeants – dont son président, Pablo Longoria –, violemment contestés par une partie des supporteurs, se mettre en retrait. L’avenir de l’entraîneur Marcelino est incertain.
« Mise en retrait. » Le terme, distillé par la direction de la communication de l’Olympique de Marseille (OM), mardi 19 septembre, au terme d’une longue période de mutisme, est venu conclure de façon étrange une journée de crise comme le club marseillais en a le secret.
A l’orée d’une semaine de déplacements clés où il doit successivement affronter l’Ajax Amsterdam en Ligue Europa, jeudi, et le Paris-Saint-Germain, en Ligue 1, dimanche, l’OM a fait savoir que quatre de ses principaux dirigeants – le président Pablo Longoria, son bras droit Javier Ribalta, directeur du football, le directeur général Pedro Iriondo et le directeur financier Stéphane Teissier – ne seraient pas du déplacement aux Pays-Bas et se mettaient en retrait de leurs fonctions. La veille, lors d’un rendez-vous houleux avec les représentants des associations de supporteurs, les quatre hommes avaient été brutalement mis en cause pour leur gestion du club.