Thomas CVD, La guerre des étoiles, l’ascension d’un rappeur entre ciel et chaos

Un million de streams cumulés, plus de 250 000 écoutes pour son dernier EP, des scènes à Paris, Londres et bientôt Lyon : Thomas CVD trace sa trajectoire sans artifice, à la force de l’introspection et d’un style aussi organique que sincère.

Son dernier projet, La guerre des étoiles, sorti l’an dernier, est bien plus qu’un EP, c’est le manifeste d’un artiste qui regarde le ciel pour mieux affronter ses zones d’ombre. Pendant deux ans, Thomas a façonné ce projet comme on affûte une lame avec patience, honnêteté, et une lucidité parfois douloureuse. Le résultat : six titres puissants, mélodiques, tranchants, portés par une écriture ciselée et une narration intérieure rare.

« Dans beaucoup de mes anciennes chansons, je fais référence au ciel et aux étoiles comme un espace d’introspection. »

Avec La guerre des étoiles, le ciel devient un champ de bataille intérieur : le succès contre le doute, la lumière contre les dérives, l’amour contre le désamour. Ce sont les oppositions qui nourrissent sa plume, mais sans posture. Thomas ne cherche ni l’apitoiement, ni l’arrogance : il expose, il propose, il compose.

Ce qui frappe chez lui, c’est cette capacité à rester entier tout en étant nuancé. Aucun morceau ne sonne comme une démonstration. Chaque titre est un fragment d’âme, une fenêtre ouverte sur ce que vivent, souvent en silence, une génération entre ambivalences et aspirations profondes.

Et ce n’est pas un hasard si sa fanbase ne cesse de croître. Thomas CVD parle avec justesse, touche avec pudeur. Son public ne se contente pas d’écouter : il s’y retrouve. Ses concerts à Paris et Londres ont confirmé cette connexion. Lyon, en octobre, s’annonce comme une nouvelle étape de cette ascension discrète mais imparable.

Thomas CVD n’est pas une étoile filante.
C’est une étoile en guerre, mais qui éclaire de plus en plus de monde.