La fameuse série animée Netflix signée Raphael Bob-Waksberg se terminait le 31 janvier 2020. Il semble qu’on ait rangé le canasson dans son écurie pour de bon… mais pas tout à fait. Cette série a de quoi marquer par sa philosophie sous couvert d’humour trash. C’est pourquoi, des mois plus tard après la fin de la série, je décide de revenir sur ce qu’étaient Bojack Horseman et ses amis, pour le meilleur et pour le pire…
Bojack Horseman voit son premier épisode se diffuser sur la fameuse plateforme de streaming Netflix le 22 août 2014. S’ensuivra alors six saisons, chacune composée d’une dizaine d’épisodes de 22 minutes.
Le scénario nous dévoile un personnage principal ingrat, dépressif et accro à tous les excès. Bojack Horseman est un acteur d’Hollywoo, qui a pourtant connu la gloire dans les années 90 avec la sitcom Galipettes en famille. Tombée dans l’oubli médiatique (à part pour ses déboires), l’ancienne star se morfond dans sa désuétude, bien qu’entourée par ses amis.
Bojack Horseman est le genre de gars que l’on méprise comme on s’éprend, de par un certain charisme boosté à la nonchalance. C’est un has been, qui tente tant bien que mal de remonter la pente du succès, et dont on prend pitié au fur et à mesure que l’on connaît son histoire personnelle. Chaque personnage de la série a un passif, et derrière les faux-semblants se cache une réelle souffrance propre à chacun.
Devant notre petit écran de PC, on passe du rire aux larmes, du dégoût à la rage… et surtout, on suit la vie de chacun de ces protagonistes animés qui, sous la peau d’un animal, reflète tout ce qu’il y a de plus humain. La série n’hésite d’ailleurs pas à aborder des sujets politiques et sociaux d’actualité, le tout avec un certain humour sarcastique propre au cheval vedette. Bojack Horseman est un peu notre Fable de la Fontaine contemporaine, basée sur l’univers pailleté et sulfureux du show-business certes, mais qui part du même principe de cacher l’être humain pour mieux le révéler…
Alice NICOLAS
