« Coco chanel » Une manière pour Meryl et Eva de reprendre une icône

Meryl & Eva – Coco Chanel

Coco Chanel, ce n’est pas un hommage au luxe. C’est un détournement.
Une manière pour Meryl et Eva de reprendre une icône, de la salir un peu, de la rendre réelle, vivante, imparfaite — comme la rue, comme la nuit, comme elles.

Le clip avance comme une nuit qui ne sait pas si elle veut finir.
Néons rouges, ombres épaisses, silhouettes qui glissent…
On dirait un lieu où l’on danse pour oublier, où l’on sourit pour survivre, où l’on brille juste assez pour que personne n’ose demander d’où vient la lumière.

Meryl apporte l’ironie, la maîtrise, ce regard qui dit : Je connais les règles. Et je n’ai jamais eu besoin de les suivre. Eva apporte la douceur dangereuse, le charme qui coupe,
la façon de s’avancer comme si chaque pas était une vérité qu’on n’a jamais voulu entendre.

Ensemble, elles ne jouent pas des personnages. Elles jouent contre les personnages, contre la manière dont on voudrait les mettre en boîte : trop dures, trop belles, trop libres, trop bruyantes…
Ici, elles reprennent le contrôle de la narration.

Le clip ne raconte pas une histoire : il raconte un climat.
Une ambiance où luxe et survie cohabitent, où glamour et blessure s’embrassent, où la féminité n’est ni fragile ni parfaite — juste réelle, donc puissante.

Coco Chanel, version Meryl & Eva, n’est pas un parfum.
C’est une déclaration d’indépendance.