Avec « Big Mama » Guy2Bezbar confirme son goût pour une esthétique où l’intime et l’urbain se croisent
Accueil Exclus News Il y a des guerres qui se gagnent loin des projecteurs, dans le silence des chambres d’hôpital et le poids des nuits blanches. Pour Eminem, la bataille contre l’addiction n’a pas commencé sur scène, mais au fond d’un trou qu’il s’est creusé à coups de pilules. Valium, Vicodin, Ambien… chaque cachet était un ticket pour échapper à la douleur, jusqu’à ce que l’évasion devienne prison. En décembre 2007, le corps lâche : overdose au méthadone, urgence vitale, médecins qui ne savent pas s’il verra le lendemain. Et puis cette prise de conscience brutale, plus forte que tous les flashs des paparazzis : avoir raté le récital de guitare de sa fille. Ce n’est pas seulement un souvenir manqué, c’est un futur qu’il refuse de perdre. Le chemin vers la sobriété n’a pas été une ligne droite. Rechutes, désintox manquée, doute constant. Mais en avril 2008, Marshall Mathers décide que l’histoire ne s’arrêtera pas là. La course à pied remplace la course aux pilules, les studios remplacent les pharmacies. De cette renaissance naissent Relapse puis Recovery, deux albums où l’ombre de la dépendance devient matière brute pour sculpter une nouvelle identité. Aujourd’hui, chaque anniversaire de sobriété est un trophée invisible qu’il brandit pour lui-même et pour ceux qui l’écoutent. Eminem ne vend pas seulement des disques, il vend la preuve que tomber n’empêche pas de remonter… tant qu’on décide de se battre. Partager : Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Facebook Cliquer pour partager sur X(ouvre dans une nouvelle fenêtre) X J’aime ça :J’aime chargement…