Avec « Big Mama » Guy2Bezbar confirme son goût pour une esthétique où l’intime et l’urbain se croisent
Accueil Musique Album Kodak Black – Just Getting Started La renaissance d’un survivant Kodak Black n’a jamais vraiment disparu, mais il revient ici comme s’il naissait une deuxième fois. « Just Getting Started n’est pas un album : c’est une résurrection en 20 morceaux, un reboot intérieur d’un artiste que la vie a brisé, mais jamais éteint. Chapitre 1 : la rue n’oublie pas Dès les premières secondes, on comprend que Kodak ne cherche plus la rédemption.Il revendique la cohabitation entre le chaos et la clarté : il n’a pas tourné la page, il la réécrit. Les instrumentales claquent comme des coups de semonce : basses étouffées, samples soul noyés, hi-hats nerveux — c’est la bande-son d’un retour au combat. Chaque vers est une confession sous tension, un mélange de lucidité et de rage contenue.Kodak parle de la rue avec la nostalgie d’un homme qui y a tout perdu, mais qui sait qu’elle l’a fait roi. Chapitre 2 : la lumière au bout du bitume L’album ne reste pas enfermé dans la grisaille.Avec des featurings comme Pharrell Williams ou Don Toliver, il ouvre des fenêtres sur un autre horizon : la réinvention. Là où d’autres verraient une simple stratégie commerciale, on perçoit chez Kodak un besoin viscéral de changer de fréquence, d’élargir son spectre émotionnel. Les refrains mélodiques s’opposent aux couplets brutaux : un contraste qui raconte le cœur même du projet — la dualité entre survie et élévation. Chapitre 3 : la foi dans la chute Sur Just Getting Started, chaque cicatrice devient un symbole. Le flow, parfois éraillé, témoigne d’une âme qui a connu la prison, la trahison, la solitude. Mais là où beaucoup s’effondrent, Kodak bâtit une philosophie de la persévérance : ne pas être parfait, mais persistant. Il rappe comme un prêcheur fatigué, conscient que la gloire ne rachète pas la douleur — mais qu’elle peut la transformer en héritage. Just Getting Started est une déclaration d’intention :Kodak Black y tourne le dos au drame pour marcher vers son propre destin. Il ne se vante pas, il annonce. Et son message est limpide : « Je n’ai pas survécu pour redevenir un nom. J’ai survécu pour recommencer. » C’est un album-miroir, un cri maîtrisé, une mue artistique. Loin des artifices, Kodak y célèbre ce que peu d’artistes osent encore dire : qu’il faut tomber pour renaître, et renaître pour durer. Partager : Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Facebook Cliquer pour partager sur X(ouvre dans une nouvelle fenêtre) X J’aime ça :J’aime chargement…