« InterBellum », le moment que personne ne regarde

SKIMA – InterBellum

Skima ne sort pas un projet. Il ouvre une zone.

« InterBellum » c’est le moment que personne ne regarde. On analyse toujours les guerres.
On commente toujours les victoires. Mais tout ce qui crée les deux… se passe dans le silence. Skima a décidé de rendre audible ce silence-là. Ce projet sonne comme un entre-pôle. Les instrumentales paraissent comme des chambres stériles entre deux opérations. Les punchlines, ce sont les cicatrices encore humides. Les mélodies cherchent un oxygène rare (presque radioactif). On dirait la musique d’un personnage qui passe d’un monde à un autre et qui réalise que la vraie bataille n’est pas le combat…
mais l’attente du combat. Il n’y a pas de posture victorieuse, pas de posture victime. Il y a ce seuil où tu n’es plus celui que tu étais, mais pas encore celui que tu dois devenir. C’est ça InterBellum.
La matrice.
La mue.
L’intervalle.

Ce projet ne raconte pas la guerre. Il raconte l’ingénierie du mental qui prépare la guerre.